« Femmes créoles, métissées, en robes voletantes de couleurs vives, belles à couper le souffle, filles avec des dreadlocks habilement tressés, garçons aux pieds nus jouant dans les rues du village, femmes de pêcheurs qui portent la pêche du matin sur la tête au marché aux poissons... C'est tout à fait de leur «faute»! Ils ont été ma muse, l'étincelle qui me rendra accro à la peinture. Mais 20 ans après la fin de mes études d'art, je n'ai pu résister à la tentation .
Au début de 2006, lors de mon premier séjour aux îles - magnifiques - du Cap-Vert, j'ai été tellement séduite par la grâce et le naturel de ses habitants, par les couleurs de l'Afrique, par la puissance étourdissante de la lumière, que je n'ai pu que peindre.
Je me suis donc promenée dans les ruelles étroites pleines de chaleur, de vent et de poussière et je me suis mise à recueillir des scènes pittoresques de la vie quotidienne du Cap-Vert. Des moments dans lesquels se cachent des histoires jamais racontées, des moments qui ont un charme poétique indescriptible.
Finalement, il en résulte environ 90 peintures. Et je pressens depuis, une longue passion pour le sujet. Bien sûr, je vais également continuer à chanter (maintenant enrichie de belles chansons créoles capverdiennes) mais j'attends déjà avec impatience le prochain séjour avec mon pinceau et mes couleurs, avec les femmes créoles métissées en robes voletantes, les filles, les garçons... »
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